Confolens, au fil de l’histoire

Confolens à travers les âges

Confolens était située sur l’ancienne voie romaine Angoulême-Bourges par Argenton, à l’endroit où elle traversait la Vienne. Créée par les seigneurs de Chabanais, elle était séparée en deux par la Vienne et chaque rive dépendait d’un diocèse différent, Limoges à l’est, Poitiers à l’ouest. Cette organisation montre bien la situation de ville-frontière.

Au XIIe siècle, des fortifications furent édifiées pour protéger la principauté de ses puissants voisins : les comtes de la Marche et du Poitou. Au XVIe siècle, elle s’émancipe de la tutelle de Chabanais. La construction des halles affirme son rôle de plaque tournante entre la côte, l’Angoumois et la Saintonge et le limousin. La baronnie qu’elle est devenue est érigée en comté en 1604 par le roi Henri IV.

Au XVIIe siècle, trois établissements religieux importants sont construits en périphérie des zones alors urbanisées de Confolens : le couvent des Récollets, le couvent des Clarisses et la maison des sœurs de la Charité. En 1764, le consulat de Confolens est supprimé et remplacé par une mairie et des échevins. En 1791, la ville devient siège de sous-préfecture.

La route principale de la ville passait alors par l’étroite rue du Soleil et sur le pont du Goire. Malgré la démolition du pont-levis et de la porte du Goire, ce passage restait trop étroit. Un nouveau pont est donc construit en aval en 1840. Dans un souci d’hygiène, dans les mêmes années 1840, le cimetière Saint-Maxime, situé à la confluence du Goire et de la Vienne, est transféré avec le cimetière Saint-Barthélemy à l’extérieur de la ville et un abattoir est construit à cet emplacement. En 1848, il est décidé de construire un nouveau pont sur la Vienne, à l’amont du Pont Vieux. La construction d’édifices publics se poursuit : la sous-préfecture est construite en 1853 et le palais de justice en 1868La gare de Confolens est inaugurée le 31 juillet 1887.

La préoccupation est alors de doter la ville de nouvelles halles couvertes, les anciennes s’étant progressivement effondrées au cours du XIXe siècle. Situé à proximité de l’abattoir, le bâtiment est ouvert aux transactions fin 1893.

Le principal chantier des années 1920 est le transfert de l’abattoir à l’extérieur de la ville, à proximité de la gare (actuels ateliers municipaux, dits « le casino »). Par ailleurs, la ligne de chemin de fer est fermée au trafic voyageurs en 1938 mais le trafic de marchandises est maintenu jusqu’en 1978. La voie est déclassée en octobre 1979 et la section sud est désormais utilisée par l’association du Chemin de fer Charente-Limousine (qui y fait circuler des Vélos-rails).

Dans les années 1950, un collège est construit près de Saint-Barthélemy, puis une gendarmerie (1958). Dans les années 1960/1970, la ville profite de la prospérité des Trente Glorieuses et plusieurs projets importants sont menés à bien : le nouvel abattoir (1970/1978) (le plus important de France pour les caprins), les premiers lotissements (à partir de 1963 et surtout 1970), un nouveau lycée à l’extérieur de la ville (1973), la rocade de contournement de la ville (1976). Deux zones à vocation commerciales et industrielles voient le jour en périphérie de la ville, aux entrées nord-ouest (route de Niort) et sud (route de Limoges).

 

Sites et monuments

Des remparts aux maisons à pans de bois, des églises romanes aux hôtels particuliers, la diversité du patrimoine confolentais offre une balade à travers mille ans d’art et d’histoire.

Extraits de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Communauté de Communes du Confolentais

Principaux sites et monuments historiques de la Ville (et il y en a d’autres !):

  • Donjon
  • Chapelle du Saint-Esprit dite chapelle de la Commanderie
  • Eglise Saint-Maxime
  • Eglise Saint-Barthélemy
  • Pont-Vieux
  • Fontaine de la Fontorse
  • Porte de Ville, dite Porte du Gué
  • Pont du Goire
  • Pont Babaud Laribière (dit Pont Neuf)
  • Maison dite du Duc d’Epernon
  • Manoir dit Manoir des comtes
  • Maison dite La Salle (Tribunal)
  • Hôtel Dassier des Brosses, dit Hôtel de Ville
  • Square Jules Halgand
  • Halles, dit Marché couvert
  • Couvent des Récollets
  • Hôpital Labajouderie (ancien couvent des Clarisses)
  • Sous-Préfecture
  • Palais de Justice
  • Gare
Nous vous invitons à consulter les deux brochures du Pays d’art et d’histoire sur Confolens et St-Germain-de-Confolens pour accéder à l’ensemble des sites à découvrir et pour une description historique très détaillée de chacun.
La Communauté de Communes de Charente Limousine vous propose toute l’année des visites guidées (guide conférencier agréé) de Confolens, des sites et des villages remarquables du Confolentais.

 

UNE HISTOIRE DE LABELS

CONFOLENS, PETITE CITÉ DE CARACTÈRE

Le label Petites Cités de Caractère témoigne de la richesse patrimoniale de notre cité. Il est un gage de qualité, un argument touristique incontournable. Et la lumière estivale ne fait qu’embellir notre cité médiévale. La pierre de voûte : le pont Vieux. Enjambant la Vienne et reliant les deux rives, il offre un point de vue magnifique. Vous découvrirez sur cette page les nombreux monuments classés historiques de la Ville.

La Ville de Confolens communique autour de son label, sur les magazines, les réseaux sociaux et surtout la signalétique avec des panneaux et deux tables d’orientation que nous vous invitons à découvrir. Ces tables vous offriront des points de vue uniques sur la Ville de Confolens (Chemin des remparts et parc de Sainte-Catherine) et vous orientera sur les monuments à découvrir.

Retrouvez la page de Confolens, Petite Cité de Caractère, sur le site des Petites Cités de Caractère.

 

PAYS D’ART ET D’HISTOIRE DU CONFOLENTAIS

Le patrimoine, c’est ce qui fait la richesse d’un territoire. C’est ce qui constitue notre identité. Il se manifeste sous différentes formes : les bâtiments, le paysage, les savoir-faire ou la mémoire collective.
Dans le Confolentais, vous aurez la chance de voir tous ces patrimoines, qui nous ont permis d’obtenir un label de qualité : le label Pays d’art et d’histoire.

Deux brochures sur Confolens et St-Germain-de-Confolens ont été réalisés par le Pays d’art et d’histoire du Confolentais.

 

Application mobile ARCHISTOIRE

  • Archistoire, qu’est-ce que c’est ?

C’est une application numérique développée dans le cadre des missions du CAUE (Conseil Architecture Urbanisme et Environnement) par la société 9b+. Le CAUE Charente a souhaité intégrer dans l’application, Confolens, petite cité de caractère.

  • Quelle est le principe ?

Archistoire est un outil pédagogique numérique qui permet d’interpréter les paysages bâtis et non bâtis. Une balade augmentée, libre, au cœur de Confolens et St-Germain de Confolens.

  • Comment l’utiliser ?

L’application mobile Archistoire est désormais disponible en téléchargement sur Play Store et App Store

Téléchargez Archistoire (Archistoire Group), autorisez la géolocalisation de votre appareil et découvrez ce nouvel outil mettant en avant le patrimoine bâti et non bâti de Confolens et St-Germain-de-Confolens !

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